Personne Internet

Jean-François La Harpe (de)

Sexe : Homme
Année et lieu de naissance : 1739 (Paris)
Année et lieu de décès : 1803 (Paris)
Titre :

Famille

Fils d'un officier des gardes suisses.

Formation / Études

Collège d'Harcourt , où il obtint divers prix de rhétorique et de composition latine et française.

Parcours / Carrière

Catégorie

Catégorie

Sous-catégorie

Description

Protégé par Voltaire dans ses débuts littéraires, La Harpe s'exerça à la rime en prenant pour cibles les « anti-philosophes » comme Fréron. Il composa également un certain nombre de pièces dramatiques qui n'eurent pas le succès escompté.
Cependant ses accointances avec les milieux encyclopédistes lui permirent, après plusieurs échecs, d'être élu à l'Académie française en 1776.

Catégorie

Description

Professeur de littérature à l'Athénée des arts de Paris dans les débuts de la Révolution, où il n'hésita pas en 1792 à « déclamer en plein Lycée, le bonnet rouge sur la tête, un hymne en l'honneur de la Révolution », La Harpe fut également partie prenante du monde du journalisme révolutionnaire en tant que rédacteur et critique littéraire au Mercure de France.
Emprisonné quelques temps après le 9 Thermidor pour ses accointances montagnardes et ressorti converti à une forme de rejet de la Révolution et de sympathie pour la religion catholique, il redevint professeur au Lycée républicain des Arts, ainsi qu'à la toute-jeune École normale supérieure en l'an III. Il intégra également, comme journaliste, La Quotidienne, un journal royaliste tenu par Suard. Cet engagement contre-révolutionnaire ainsi que la publication en l'an V de son Du Fanatisme dans la langue révolutionnaire, ou De la persécution suscitée par les barbares au XVIIIe siècle contre la religion chrétienne et ses ministres explique sûrement pourquoi La Harpe eut à subir les foudres du 18 fructidor qui conduisit à sa déportation avec d'autres littérateurs hostiles au régime directorial comme Fontanes.

Catégorie

Catégorie

Sous-catégorie

Profession

Description

Revenu en France après le coup d'État de Brumaire an VIII, La Harpe fit paraitre le Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne (1799-1804) dans lequel il continua ses attaques contre la sauvagerie de la Révolution et ses méfaits dans le monde des lettres.

http://data.bnf.fr/11910286/jean_francois_de_la_harpe/

DHOMBRES Jean et DIDIER Béatrice (dir.), L'École normale de l'an III - Tome 4 - Leçons d'analyse de l'entendement, art de la parole, littérature, morale (Garat - Sicard - La Harpe - Bernardin de Saint-Pierre), Paris, Éditions Rue d'Ulm, 2008, p. 627-635.