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Félix Nogaret

Surnom : L'Aristénète français
Sexe : Homme
Année et lieu de naissance : 1740 (Versailles)
Année et lieu de décès : 1831 (Paris)
Titre :

Affiliation

Famille

Fils d'un premier commis du ministère de la maison du Roi.

Formation / Études

Parcours / Carrière

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Profession

Description

Avant la Révolution, employé dans les bureaux du duc de la Vrillière, ministre de la maison du Roi (comme son père auparavant), Nogaret était par la suite devenu pour un temps bibliothécaire de la comtesse d'Artois.

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Description

Entré au ministère de l'Intérieur en 1795 sous Bénézech, Nogaret y occupa le poste de censeur dramatique.
En prairial an VI, Nogaret (alors employé de la 5ème division du ministère de l'Intérieur et dont le travail consiste en « l'analise et l'examen des pièces de théâtre soit sous le rapport de l'art dramatique et lyrique, soit sous le rapport du caractère moral et de ces vertus des républiques qui doivent désormais briller sur la scène française », ainsi que dans « la judicieuse critique des productions poëtiques, des chants patriotiques dont les littérateurs de la Liberté font hommage afin de célébrer ces fêtes [nationales] ») adressa une pétition pour obtenir une augmentation de traitement et bénéficier de récompenses littéraires. Décision fut prise par le ministre de l'Intérieur, Letourneux, de le nommer sous-chef du bureau des musées en charge des théâtres et des fêtes nationales avec un traitement de 3 500 F.
On a encore de Nogaret une demande en fructidor an VI au ministre de l'Intérieur pour se faire rembourser les frais d'impression d'un recueil de diverses pièces en prose et en vers, contenant des principes républicains, philosophiques et moraux, à hauteur de 400 F.

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Profession

Description

Destitué par Fouché en 1807, Nogaret vit sa pension réduite et entra dans une « situation peu heureuse » comme l'indique sa notice dans la liste de 1807 pour accorder des secours aux « gens de lettres, artistes &c ». En 1808, Nogaret obtint finalement une pension du régime impérial grâce au soutien d'Arnault.
Il composa une pièce de vers pour la naissance du roi de Rome, L'Oracle de Delphes.
Sous la Restauration, Nogaret, outre des œuvres dédiées au souverain dont un Bouquet au roi (1824), s'engagea dans une passe d'armes contre les Romantiques au travers de divers opuscules dont Dernier soupir d'un rimeur de 89 ans, ou Versiculets sur la métaphysico-néologo-romanticologie (1829) et L'Étincelle d'un feu qui s'éteint. L'Œuf frais ou "Erato gallina puerpera", petit conte prononcé par le vieux classique Aristhénète sur les productions ténébreuses de Victor Hugo et contre le coryphée des Ostrogoths, ennemis de la langue et du bon sens (1830).