Affiliation
Famille
Fils d'André Zeiz (1733-1779) et de Madeleine Perrin.
Époux de Marie-Françoise Philippe, sage-femme.
Formation / Études
Parcours / Carrière
Période
Catégorie
Catégorie
Sous-catégorie
Profession
Description
À partir au moins de 1779, Zeis exerça d'abord comme maître d'école à Brouvelieures, puis en 1782 à Saint-Dié (Vosges) comme « maître d'écriture ».
Dès le 20 janvier 1789, on ne trouve plus traces d'Alexandre Zeis dans les Vosges.
Période
Catégorie
Description
Sans que l'on en connaisse les raisons, Zeis fut amené à venir s'installer dans le Dauphiné. Reste que l'instituteur accueillit la Révolution favorablement. Il fut ainsi élu secrétaire-greffier et receveur des impôts de la première municipalité de la ville de Champier (Isère) en 1790.
Actif patriote, il fut chargé de prononcer un éloge funèbre de Mirabeau en mai 1791 dans l'église paroissiale et participa à l'organisation des élections pour l'Assemblée législative en juin 1791, ainsi qu'au recrutement des volontaires et l'estimation des biens des émigrés en 1793.
Arrêté comme suspect en février 17941 et emprisonné à la prison de Vienne (Isère), Zeis n'en sortit qu'en août 1794. Il décida alors de partir avec sa famille pour Vif, toujours en Isère, non loin de Grenoble, où il proposa ses services comme instituteur afin d'« enseigner à lire, écrire, l'arithmétique, l'orthograffe[sic] suivant les principes républicains […] et la connaissance des droits de l'homme et de toutes les autres vérités républicaines ».
Oeuvres
MINGAT Gérard (dir.), Alexandre Zeis (1758-1825), fils de Lorraine et citoyen du Dauphiné, Les Amis de l'Histoire du Pays Vizillois, 2018.