Chant de victoire sur les succès annoncés par le Comité de Salut public à la Convention nationale
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Mots-clés
Musique
Paratexte
Texte
Air : Aussitôt que la lumière
Quels lauriers ceignent vos têtes,
Soldats de la Liberté ?
Chaque jour à vos conquêtes
Un triomphe est ajouté.
La Victoire, de ses ailes,
A couvert vos étendards,
Et de cent villes rebelles
Vous a soumis les remparts.
La Belgique nous appelle ;
Tout fléchit sous nos efforts ;
Du Rhin et de la Moselle
Nous avons conquis les bords.
Courbez-vous, faibles cohortes,
Sous le joug républicain !
Neustadt, Spire ouvrent leurs portes,
Et nous entrons dans Louvain.
Voyez la Sambre et la Meuse,
Et le fier Palatinat,
À notre ardeur belliqueuse
Donner un nouvel éclat !
Nous leur devons l'abondance ;
Et leurs guérets nourriciers
On fait croître pour la France,
Des moissons et des lauriers.
Sources
Almanach des Muses pour l'an III de la République, ou Choix des poésies fugitives de 1794, Paris, Louis, an III, p. 43-44.