Charles-Marie Théveneau

Auteur de poésies fugitives, comme les Stances sur la Fête des rois composées en 1787, Théveneau fut également professeur de mathématiques à l'École royale des gardes de la marine à Brest.

On ne sait pas si Théveneau conserva son poste d'enseignant de mathématiques pendant la Révolution ; en revanche il continua à écrire de la poésie.
Certains dictionnaires biographiques mentionnent son penchant pour l'alcool, situation l'ayant conduit maintes fois à un état fréquent de misère l'obligeant à participer à la relecture d'ouvrages de mathématiques comme les Leçons élémentaires de mathématiques, par de Lacaille, augmentées par Marie et revue et corrigée par Théveneau (an VI).

Ce sont ces mêmes activités de poète et de mathématicien que Théveneau continua d'exercer sous le Consulat et l'Empire.
On a ainsi conservé de lui des Éléments d'algèbre (1801) et un Cours d'arithmétique à l'usage des gardes du pavillon de la Marine avec des tables de logarithmes (1802), mais également un Plan du poème de Charlemagne (1804) auquel furent adjoints quelques poèmes, et enfin une Ode sur la dernière campagne (1806) ainsi qu'un Napoléon ou Trois époques de la France (1810-1811).