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Auteur, en 1757, d'un ouvrage sur les fortifications et sur l'art de prendre les places, qui a été présenté au maréchal de Belle-Isle, alors ministre, et approuvé par l'Académie des Sciences, Barbier de Blignières fut dans le même temps nommé professeur du Génie à l'École militaire.
En 1759, il entreprit un relevé de plus de 200 places fortes parmi les plus considérables en Europe avec un texte qui faisait connaître géographiquement, physiquement et politiquement les principales forces des puissances militaires européennes.
Après la parution d'un ouvrage cartographique sur la Guyane, présenté par Turgot à Choiseul, Barbier de Blignières se vit accorder un brevet d'ingénieur de places à la Guyanne et le titre de lieutenant le 1 août 1764.
Ayant contracté le scorbut durant son séjour à Cayenne, il regagna la France et fut réformé avec son corps en 1766, avant d'obtenir la commission de capitaine de dragons en 1779 et en 1791 la croix de Saint Louis.
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Retiré à l'Hôtel national des vétérans militaires invalides, Barbier de Blignières fit hommage en pluviôse an II à la Convention nationale, par l'intermédiaire du Comité d'Instruction publique, de pièces versifiées et de l'ensemble de ses ouvrages antérieurs, preuves de son zèle et de son patriotisme ardent.
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Membre de la Société libre des sciences, lettres et arts de Paris, dans la classe des sciences, il put y côtoyer entre autres les frères Cubières, Boinvilliers, Castel, Daru, La Chabeaussière, Marron. Cette participation à la sociabilité intellectuelle des premiers temps du Consulat ne l'empêcha pas d'être touché par une grande misère. Considérant la monarchie comme « l'auteur de la totalité de la dilapidation de ses biens » et espérant recevoir quelque pension, (voire son « admission à l'Institut national dans le cas qu'il y ait une place vacante »), ou à défaut un « commissariat de surveillance auprès de quelques maisons nationales d'instruction de la jeunesse dans tout l'arrondissement de sa retraite aux Invalides », Barbier de Blignières écrivit au ministre Chaptal en frimaire an IX.
Celui-ci lui répondit aimablement dans une lettre du 7 nivôse an IX qu'« il n'exist[ait] dans l'instruction aucune place du genre de celle qu'[il] demand[ait] » et lui rappela que « l'Institut [était] parfaitement libre dans le choix et l'admission de ses membres ».
Il eut le temps de composer des Chants d'allégresse des Français au retour de SM l'empereur et roi en 1807 avant de décéder deux ans plus tard aux Invalides.