Hymne des élèves de l'école nationale de Liancourt
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Paratexte
Cet hymne doit être chanté tous les matins en forme de prière, avec un accompagnement de musique militaire
Texte
Une voix(seule) :
Bénissons l'Être suprême ;
Il veille à notre destin :
Il nous protège, il nous aime ;
Il est le dieu de l'orphelin.
Le chœur :
Dieu, reçois notre simple hommage ;
C'est le tribut des indigens.
Tes dons seuls sont notre héritage,
Et la reconnaissance est notre unique encens.
Une voix(seule) :
Nos pères ont perdu la vie
Sous les coups des cruels tyrans ;
Ils ont, pour sauver la patrie,
Délaissé, leurs faibles enfans ;
Mais sur leur tombe auguste et chère
Croît pour nous l'ombre hospitalière
De l'arbre de la liberté,
Et Dieu daigne servir de père
À leur jeune postérité.
Le chœur :
Dieu, reçois notre simple hommage ;
C'est le tribut des indigens.
Tes dons seuls sont notre héritage,
Et la reconnaissance est notre unique encens.
Une voix(seule) :
Sa justice et sa bienveillance
Nous ont entourés de faveurs ;
Il intéresse à notre enfance
Citoyens et législateurs.
À vos fils, guerriers magnanimes,
Pour prix de vos exploits sublimes,
La République ouvre son sein ;
Consolez-vous, chères victimes,
Nul de nous n'est plus orphelin.
Le chœur :
Dieu, reçois notre simple hommage ;
C'est le tribut des indigens.
Tes dons seuls sont notre héritage,
Et la reconnaissance est notre unique encens.
Une voix(seule) :
Ce Dieu, pour tous les biens qu'il nous prodigue en père,
Nous commande d'aimer la patrie et ses lois.
Le chœur :
Qu'il est doux de chérir une si tendre mère !
Dieu, qu'il nous est aisé d'obéir à ta voix !
Une voix(seule) :
Que l'asile où notre jeunesse
Trouva des soins consolateurs,
Soit une école de sagesse,
De travail et de saintes mœurs.
Monument de la bienfaisance,
Qu'il devienne pour l'indigence
Et pour le malheur qui n'est plus,
L'autel de la reconnaissance,
Le sanctuaire des vertus.
Le chœur :
Jurons une haine éternelle
Au joug avilissant des rois,
Et rendons un culte fidelle
Au Dieu de l'univers, à la patrie, aux lois.
Une voix(seule) :
Daigne exaucer notre jeune âge,
Dieu juste, reçois nos sermens ;
Fais qu'égalant notre courage,
La force devance nos ans.
Nous irons aux champs de la gloire,
De nos parens dignes rivaux,
Nous irons venger leur mémoire,
Ou bien mourir sur leurs tombeaux.
Le chœur :
Nous irons aux champs de la gloire,
De nos parens dignes rivaux,
Nous irons venger leur mémoire,
Ou bien mourir sur leurs tombeaux.