Famille
Fille de Louis Jacques Bernier, notaire royal.
Épouse d'Hilaire-Alexandre Briquet (1762-?), prêtre défroqué et professeur de belles-lettres à l'École centrale de Niort.
Mère d'Apollin Briquet (1801-1881), futur historien et archiviste.
Formation / Études
Parcours / Carrière
Période
Catégorie
Description
Suivant les cours de l'École central de Niort où elle rencontra son futur mari, Fortunée Briquet trouva dans ce lieu un endroit à propice à la lecture de ses premières œuvres, y recevant les éloges de l'élite locale et participant à la vie intellectuelle de la région.
Période
Catégorie
Description
Le succès de son Ode sur les vertus civiles sujet d'un prix de poésie récompensé par le préfet des Deux-Sèvres ouvrit à Briquet les portes de la Société des Belles-Lettres de Paris et des salons de Fanny de Beauharnais et de Mme du Boccage, qu'elle fréquenta assidûment et où elle continua à s'adonner à l'art de la poésie.
Cependant son Ode qui a concouru pour le prix de poésie décerné par l'Institut national de France, le 6 nivôse an XII n'obtint pas les faveurs du jury et commença alors pour la jeune poétesse un certain désintérêt des salons parisiens pour son art et sa personne. La mort de de Mme du Boccage et de Bourdic-Viot dans ces mêmes années finirent de contraindre Briquet à retourner à Niort, coupant ainsi net ses espoirs de mener une carrière littéraire prometteuse.
Elle y mourut quelques années plus tard après avoir divorcé de son mari en 1808.