Claude-Joseph Trouvé

Employé en qualité de clerc de notaire à Paris, Trouvé accueillit favorablement la Révolution.

Rédacteur au Moniteur universel dans les premières de la Révolution, de 1791 à 1794, Trouvé intégra ensuite l'administration sous le Directoire comme secrétaire général du Directoire grâce à la recommandation de La Révellière-Lépeaux, puis se vit confier diverses missions diplomatiques. Il fut ainsi envoyé en 1797 à Naples comme secrétaire de légation, puis à Milan en 1798 comme ambassadeur près la République cisalpine et enfin en 1799 comme ambassadeur près le duché de Wurtemberg.

Revenu à Paris dès le début du Consulat, Trouvé fut membre du Tribunat de 1799 à 1803. Il vit ensuite sa nomination comme préfet de l'Aude qu'il resta jusqu'à sa destitution en 1816. Entre-temps, Trouvé avait été fait baron de l'Empire.
Après sa destitution, il reprit à Paris des occupations de rédacteur au Conservateur en 1819 et dirigea une imprimerie.
Ce ne fut que grâce à la faveur du ministre Polignac que Trouvé retrouva une place dans l'administration comme chef de bureau au ministère de l'Intérieur. Toutefois, la Monarchie de Juillet lui fit perdre son poste.