Louis-Jean-Baptiste-Étienne Vigée

Sexe : Homme
Année et lieu de naissance : 1758 (Paris)
Année et lieu de décès : 1820 (Paris)
Titre :

Famille

Fils de Louis Vigée (1715-1767), pastelliste, et de Jeanne Maissin.
Frère de la peintre Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842).
Époux de Suzanne de Rivière (1764-1811), pianiste, chanteuse et comédienne amateur.

Formation / Études

Études de lettres au Collège Sainte-Barbe.

Parcours / Carrière

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Description

Ayant fait ses débuts en littérature sous l'égide de Calonne et de la comtesse de Provence, dont il obtint par l'entremise de sa sœur bien en vue à la Cour de devenir le secrétaire de cabinet, Vigée fréquenta les cercles de la haute société aristocratique. Par l'entremise du contrôleur général des Finances, Calonne, Vigée fut également nommé contrôleur de la Caisse des amortissements.
On lui connaît quelques comédies écrites à la fin des années 1780 telles que La Fausse coquette (1784), L'Entrevue (1784) ou bien encore La Belle-mère, ou les Dangers d'un second mariage (1788).

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Description

Arrivé à la direction de l'Almanach des Muses en 1789, Vigée adopta les idéaux de 1789 quoiqu'assez modérément. Il continua en parallèle à écrire pour le théâtre des comédies comme La Matinée d'une jolie femme (1792) ou La Vivacité à l'épreuve (1793).
En 1793, ses accointances avec les Brissotins le menèrent en prison, dont l'expérience, outre le fait d'avoir nourri sa plume et de lui avoir donné prétexte à conspuer ses geôliers « aussi stupides que méchants », eut pour effet de l'éloigner des tumultes de la vie politique et de le faire pencher du côté des contre-révolutionnaires.
Après Thermidor et malgré ses opinions politiques, Vigée intégra l'administration révolutionnaire en entrant au comité de liquidation de la dette des émigrés.

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Description

À la suite de l'arrivée de Bonaparte au pouvoir, Vigée prit le parti de flatter et célébrer le nouvel homme fort. Il reçut en retour la chaire de diction à l'Athénée.
Une fois les Bourbons revenus sur le trône, les louanges du poète versatile furent récompensées d'un poste de lecteur officiel et de la Légion d'honneur. Cela n'empêcha pas Vigée de finir sa vie misérablement, dans l'alcoolisme et brouillé avec sa sœur revenue d'émigration et lui reprochant sa conduite durant la décennie révolutionnaire et à la solde de l'« usurpateur du trône ».