Chanson civique
Auteur(s)
Mots-clés
Paratexte
Texte
Air : Cadet Roussel, &c.
Un père avait dix-sept enfans, (bis)
Braves, dispots & bien portants. (bis)
V'la qu'un matin tout l'mond' s'écrie :
L'ennemi menace la patrie,
L'y a des momens où l'on n'peut avoir trop d'enfans. (bis)
V'la qu'un beau jour les huit premiers, (bis)
De laboureurs se font guerriers ; (bis)
Au combat rien n'les épouvante ;
Mais cependant l'péril augmente.
L'y a des momens où l'on n'peut avoir trop d'enfans. (bis)
Les huit aut' frèr' prennent l'mousquet, (bis)
Tous, d'un' voix, disent à cadet : (bis)
Restes près du meilleur des pères.
Nous allons r'joindre nos huit frères.
L'y a des momens où l'on n'peut avoir trop d'enfans. (bis)
L'pèr qui s'voit seul avec cadet, (bis)
Lui dit : mon fils, fais ton paquet ; (bis)
Viens là bas fair' le dix-septième ;
Moi je ferai le dix-huitième.
L'y a des momens où l'papa vaut les enfans. (bis)
C'te chanson qu'est un' vérité, (bis)
Nous offre un' grand' moralité. (bis)
C'est not' mère, c'est not' patrie ;
Et qu'pour sauver c'te mèr' chérie,
L'y a des momens où faut qu'les pèr' suiv' les enfans. (bis)