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Jean-Pierre Florian (Claris de)

Sexe : Homme
Année et lieu de naissance : 1755 (Sauve)
Année et lieu de décès : 1794 (Sceaux)
Titre :

Famille

Père de Florian né huitième enfant d'un conseiller à Chambre des comptes de Montpellier et ayant fait une carrière militaire en service pendant onze ans sous les ordres du maréchal de Saxe. Il fut à même de racheter des terres de Florian, faisant ainsi naître la famille de Claris de Florian, mais le couvrant de dettes et l'obligeant à mettre ses enfants en pension.
L'oncle de Florian épousa la nièce de Voltaire.

Formation / Études

Collège à Vigan (Gard).

Parcours / Carrière

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Profession

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Profession

Description

Après son mariage avec la nièce de Voltaire en 1764, l'oncle de Florian se chargea un temps de son éducation et l'amena en juillet 1765 à Ferney, où Voltaire en personne débuta l'éducation poétique de celui qu'on appelait alors encore « Florianet ».
Automne 1765, Florian, toujours accompagné de son oncle, se rendit à Paris où il reçut l'abbé Mignot (1730-1790), neveu de Voltaire, comme précepteur, avant de continuer son éducation auprès d'une des nièces du poète Gresset (1709-1777).
Il fallut attendre l'automne 1767 pour que Florian (devenu plus dévot) obtienne une place de page auprès du duc de Penthièvre (1725-1793), petit-fils de Louis XIV et de Mme de Montespan. C'est au contact de la noblesse d'Ancien Régime qu'il fut introduit à la Cour à Versailles, où il perfectionna son éducation (dessin, écriture, mathématiques, danse, voltige, armes). La proximité avec le duc lui permit également d'obtenir une sous-lieutenance dans son régiment de cavalerie à Maubeuge.
En 1788, avant que n'éclate la Révolution, Florian fut élu à l'Académie française, dont il avait remporté le concours de poésie en 1782.

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Description

Attaché à une personnalité noble modérée comme le duc de Penthièvre, Florian accueillit la Révolution avec un certain optimisme, dans un premier temps du moins.
C'est après les journées d'octobre 1789 que Florian, fuyant les troubles de Paris, se retire à Sceaux pour y retrouver un peu de calme. La gêne économique fit toutefois son apparition tandis que les pensions versées autrefois par les protecteurs nobles ou par l'Académie ne sont plus.