Claude Hollier

Ancien chanoine de Saint-Émilion et ancien secrétaire de Champion de Cicé lorsque celui-ci était archevêque de Bordeaux, Hollier appartenait également à la franc-maçonnerie.
Poète amateur, il composa quelques œuvres, dont L'Homme d'étude, épître à M. l'abbé G*** (1778) s'inspirant des psaumes, une Ode sur la mort du duc Léopold (1787), ainsi qu'une Ode à la Vierge (1786) pour participer au concours du Palinod de Rouen.

Devenu vicaire épiscopal de l'évêque constitutionnel de Bordeaux sous la Révolution, Hollier fut également de la Société des Amis de la Constitution de Bordeaux et de la Société nationale des Neuf Sœurs. Il intégra également l'administration départementale du département de la Gironde.
En nivôse an II (janvier 1794), on le retrouve emprisonné à Paris à la prison de l'Abbaye suite à des démêlés avec les représentants en mission à Bordeaux. Hollier écrit alors depuis sa cellule le 20 nivôse an II (9 janvier 1794) une lettre à la Convention pour dédier à la Montagne son ode Le Triomphe de la Raison.
Condamné à mort, Hollier fut guillotiné place de la Révolution, le 27 nivôse an II (16 janvier 1794).