Cantate patriotique en l'honneur de l'unité de la République

Année de composition

1793

Genre poétique

Description

Paratexte

Chantée à la société populaire et au Temple de la Raison de la section de l'Unité

Texte

Sur l'air de la Chasse de la Garde : Eh ! quoi tout sommeille, etc …

En vain l'on conspire, 
Et l'on veut détruire 
La liberté 
La sainte égalité :
Unité chérie, 
Par toi la patrie 
Triomphera,
Et bientôt fleurira.
 
Un chœur de jeunes républicains et républicaines répète :

En vain l'on conspire, etc…

Une voix seule :

Le royalisme,
Le fédéralisme 
Et le faux civisme, 
Tremblent devant nous. 
De la République,
Cette infâme clique 
Redoutant les coups,
Tombe à ses genoux.

Le chœur :
 
En vain l'on conspire, etc…

Une voix seule :

Tyrans orgueilleux, 
Votre trépas sonne,
La liberté tonne, 
Brûlant de ses feux. 
Sans quartier les Français,
Taillent Germains, Anglais ; 
Ils sont toujours prêts.
Qu'elle a d'attraits !

Le chœur :
 
En vain l'on conspire, etc…

Une voix seule :

Jurons d'exterminer la ligue et ses suppôts ; 
Tirons vengeance 
De leurs noirs complots.
Ce n'est qu'après leur chute et que sur leurs tombeaux 
Qu'il faut, ô France !
Ployer tes drapeaux. 
Alors, des jours plus beaux,
Pour toi prendront naissance 
Et le peuple vainqueur, 
Enfin jouira du bonheur. 

Le chœur :

Jurons d'exterminer, etc…

(répéter seulement les six premiers vers, et le chœur reprend :
En vain l'on conspire, etc…)