Couplets au peuple français sur l'acceptation de la nouvelle Constitution, par un ami de l'ordre et de la paix
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Paratexte
Texte
(Ils peuvent se chanter sur l'air du Réveil du peuple)
Peuple français, te voilà libre ;
De toi dépend tout ton bonheur :
De tes chaînes tu te délivre[sic],
En agissant d'après ton cœur.
Sois sourd aux cris du réfractaire, (bis)
Qui dans l'abîme te plongea ;
N'écoute que le mandataire,
Qui de l'abîme te tira.
Cette assemblée auguste et sage,
Qui brille de ta dignité,
N'a reconstruit son grand ouvrage
Qu'avec ta souveraineté.
Sois sourd aux cris du réfractaire, (bis)
Qui dans l'abîme te plongea ;
N'écoute que le mandataire,
Qui de l'abîme te tira.
Après six ans de sacrifices,
De fatigues et de douleur ;
Saisis tous les momens propices
À ton repos, à ton bonheur.
Sois sourd aux cris du réfractaire, (bis)
Qui dans l'abîme te plongea ;
N'écoute que le mandataire,
Qui de l'abîme te tira.
Peuple vainqueur, peuple invincible,
La terreur de tous les tyrans,
Repousse d'une main visible
Royalistes et intrigans.
Sois sourd aux cris du réfractaire, (bis)
Qui dans l'abîme te plongea ;
N'écoute que le mandataire,
Qui de l'abîme te tira.
Peux-tu rien craindre de sinistre,
En exprimant ta volonté ?
Législateur, commis, ministre,
Sont dans ta souveraineté.
Sois sourd aux cris du réfractaire, (bis)
Qui dans l'abîme te plongea ;
N'écoute que le mandataire,
Qui de l'abîme te tira.
S'il met à ton vœu quelque gêne,
Il te rend compte des motifs ;
Et c'est à toi seul, dans ta peine,
À juger s'ils sont abusifs.
Sois sourd aux cris du réfractaire, (bis)
Qui dans l'abîme te plongea ;
N'écoute que le mandataire,
Qui de l'abîme te tira.