Couplets patriotiques fait et chanté par le jeune Jean-Jacques Roubo, âgé de 10 ans, le jour de la proclamation de la reprise de Toulon

Auteur(s)

Année de composition

v. 1793

Genre poétique

Description

Quatrains de deux octosyllabes et deux hexasyllabes en rimes plates + refrain en quatrain en rimes croisées

Mots-clés

Paratexte

Texte

Réjouissons nous mes amis, (bis.)
Nos braves défenseurs ont repris (bis.)
La ville de Toulon,
Qui a changé de nom.

Dansons la carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la carmagnole,
Vive le son du canon !

Les Toulonnais avaient promis, (bis.)
De ne point quitter leur pays, (bis.)
Mais nos braves soldats,
Leurs font sauter le pas.

Dansons la carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la carmagnole,
Vive le son du canon !

Les Anglais leur avaient jurés (bis.)
De ne point les abandonner, (bis.)
Mais ces vils suppôts
Sont tous restés capots.

Dansons la carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la carmagnole,
Vive le son du canon !

La Convention a décrété, (bis.)
Que cette ville seroit rasée, (bis.)
Et que son nom odieux,
Serait changé en tout lieux.

Dansons la carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la carmagnole,
Vive le son du canon !

Gloire à tous les braves vainqueurs, (bis.)
Qui combattirent avec vigueur, (bis.)
Il faut les couronner
De chêne et de laurier.

Dansons la carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la carmagnole,
Vive le son du canon !

Les Français ont repris Toulon, (bis.)
Sur les esclaves d'Albion, (bis.)
Un jour, un beau matin
Le Roi Georges-Dandin.


Dansera la carmagnole,
Au bruit du son, au bruit du son,
Dansons la carmagnole,
Au bruit du son du canon !

 
 

Sources

BNF, 8 Ye 4674.