Hymne à l'espérance
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Musique
Paratexte
Texte
Chœur :
Fille du Ciel, jeune déesse,
À l'œil riant, au front toujours serein,
Fille du Ciel, dont le souffle divin
Verse l'oubli des maux et répand l'allégresse,
Douce espérance, entends nos voix :
À tes faveurs toujours l'innocence a des droits.
Adélaïde (seule) :
Par toi des biens de l'avenir
Le présent s'enrichit encore ;
La fleur à peine vient d'éclore,
Tu vois le fruit croître et mûrir.
Avec ses neiges, sa froidure,
L'hiver s'enfuit devant tes pas :
Ton sourire au sein des frimas
Fait poindre l'herbe et la verdure.
Chœur :
Fille du Ciel, jeune déesse,
À l'œil riant, au front toujours serein,
Fille du Ciel, dont le souffle divin
Verse l'oubli des maux et répand l'allégresse,
Douce espérance, entends nos voix :
À tes faveurs toujours l'innocence a des droits.
Adélaïde :
De la fortune et des amours
Tu répares les injustices ;
Celui qu'oppriment leurs caprices
Obtient tes plus tendres secours.
Au charme de tes doux mensonges,
S'il se refuse, à son réveil,
Tu saisis l'instant du sommeil,
Pour le consoler par des songes.
Chœur :
Fille du Ciel, jeune déesse,
À l'œil riant, au front toujours serein,
Fille du Ciel, dont le souffle divin
Verse l'oubli des maux et répand l'allégresse,
Douce espérance, entends nos voix :
À tes faveurs toujours l'innocence a des droits.
Adélaïde :
Au juste, qu'un siècle pervers
Abreuve de fiel et d'outrage,
Tu découvres pendant l'orage
Le port dans un autre univers.
Épouvanté de ta lumière,
Dont l'éclat vengeur le poursuit,
Le méchant expie et maudit
Sa prospérité mensongère.
Chœur :
Fille du Ciel, jeune déesse,
À l'œil riant, au front toujours serein,
Fille du Ciel, dont le souffle divin
Verse l'oubli des maux et répand l'allégresse,
Douce espérance, entends nos voix :
À tes faveurs toujours l'innocence a des droits.