Jean-François Privat

De 1785 jusqu'en 1789, Privat fut membre du régiment des Gardes françaises, où il devint adjudant et fit la connaissance, puis noua une amitié avec Hoche. Privat finit caporal en 1789.

Après la dissolution des Gardes françaises, Privat fut intégré à la Garde nationale parisienne avec les galons de sergent.
1792, nouvelle attribution pour Privat, qui fut nommé sous-lieutenant au 102e régiment de grenadiers à pied. Il obtint par la suite le commandement militaire de Longwy, suivi par une affection à l'état-major de l'armée de la Moselle, puis à celle de Rhin et Moselle. Là Privat retrouva son camarade d'étude et accéda même jusqu'au poste d'aide-de-camp du général Hoche, dont il fut le confident, le suivant en Vendée. Ses fonctions dans le haut commandement militaire ne l'empêchèrent pas de s'adonner à la dramaturgie et il fut, entre autres, l'auteur d'un drame en deux actes et en vers, Demonville, ou les Vendéens soumis, paru en l'an V.

Placé, après la mort d'Hoche à la fin de l'an VI, sous les ordres d'Augereau, Privat fut mis en disponibilité le 1 vendémiaire an X.
Réintégré à l'armée avec le rang d'inspecteur aux revues, il fut en poste à Montpellier avant d'officier dans l'armée d'Italie de 1803 à 1807. Transféré à l'armée de Naples en 1810, il y resta jusqu'en 1811. Enfin en 1813, il fut attaché au 5e corps de la Grande Armée durant la campagne d'Allemagne. Privat mourut de fièvre des suites de blessures quelques jours après la prise, par les troupes prussiennes, de Torgau, place forte pour laquelle il avait pris une part active dans la défense.