Sages législateurs d'un peuple malheureux
Au milieu des horreurs de ce dessordre affreux
Vous avez sçu calmer ce violent orage,
Et des monstres féroces arrêter le carnage.
Toute la profondeur de l'esprit concequant
Ne pouvoit refermer cet horrible volcan
Si le grand Dieu qui vous éclaire
À ce peuple séduit ne prestoit sa lumière,
Poursuivés sans relâche vos immences travaux
Et par votre prudence adoucissés nos maux
Passerer dans nos murs les vertus, la décence
La douce humanité si méconnue en France,
Faites revivre encore le ciècle des beaux arts
Et rendez la splandeur à nos vastes remparts.
De l'honneur oublié retablisé l'empire !
Vous vaincrés (?) puisqu'il vous inspire.
Pour prix de tous ces biens puissiés vous à jamais
Dans le sein des plaisirs nous ramener la paix,
Sur le vice et le crime remportés la victoire
Après tant de progrets au comble de la gloire
Puissiés vous à l'abris de vos brillants lauriers
Jouir du bonheur dans vos riches foyers.