Jean-Antoine Lebrun-Tossa

Instituteur à Grenoble et Paris jusqu'en 1785, Lebrun-Tossa commença alors à collaborer au Cabinet des modes, un journal spécialisé.

Toujours journaliste lorsqu'éclata la Révolution, Lebrun-Tossa était devenu rédacteur principal du Journal de la mode et du goût, ou Amusemens du sallon ou de la toilette, continuation du Cabinet des modes, de 1790 à 1792. C'est sur les planches qu'il essaya par la suite ses talents littéraires avec notamment en l'an II, La Folie de Georges, ou l'Ouverture du Parlement d'Angleterre, comédie en trois actes, et Arabelle et Vascos, ou les Jacobins de Goa, drame lyrique en trois actes.
L'administration révolutionnaire se révéla pour lui un lieu de reconversion professionnelle, puisqu'il fut employé, pendant le Directoire, comme rédacteur de première classe dans les bureaux de la police au ministère de la Police générale.

Durant l'Empire, Lebrun-Tossa resta au sein de l'administration en tant que chef de bureau dans l'administration des droits réunis. Son ralliement aux Bourbons lors de la première Restauration, puis son revirement lors des Cent-Jours, avant de faire allégeance définitivement à la Restauration, conduisirent à sa mise à la retraite forcée avec pension royale en 1817, de laquelle il vécut jusqu'à sa mort en 1837.