Pierre-Auguste-Marie Miger

Membre de plusieurs sociétés littéraires, Miget exerçait un certain nombre d'activités à la fin de la Révolution ; il était en effet journaliste (entre autres chargé de la rédaction des séances du Corps législatif pour le journal intitulé Le Surveillant), traducteur, ainsi qu'« instituteur en sous-ordre ». Il avait également servi dans les bureaux du Comité de Sûreté générale, de la Police puis du ministère de l'Intérieur.
Cela ne l'empêcha pas en l'an VII de faire la demande d'un secours financier pour la réimpression de sa Morale des orientaux, un ouvrage paru en l'an II. Cette demande fut suivie de l'octroi de 300 francs par le ministre de l'Intérieur, François de Neufchâteau.