Un héros, surchargé de lauriers immortels,
L'olive dans les mains, relève les autels ;
De l'éducation applanit la carrière ;
Des sciences par-tout propage la lumière ;
Rappelle dans nos champs leurs braves défenseurs ;
Parmi tous les esprits rétablit l'harmonie ;
Donne le libre essor aux ailes du génie ;
Des citoyens trompés pardonne les erreurs ;
Fait chérir aux Français le doux nom de patrie ;
Au commerce expirant il rend son industrie ;
À nos murs désolés les arts consolateurs ;
L'espoir à la vieillesse, à l'enfance les mœurs ;
À la grave Thémis son glaive et sa balance ;
Il fixe en nos foyers l'aimable tolérance ;
Ramène les vertus ; récompense l'honneur.
Ah ! Pour mieux assurer le bonheur de la France,
Qu'il soit toujours Consul ; c'est le cri de mon cœur.