Panthéon profané par Marat (Le)

Auteur(s)

Année de composition

1793

Genre poétique

Description

Nonain

Mots-clés

Paratexte

Texte

Dans le temple bâti par la reconnaissance,
Si l'apôtre sanglant des plus lâches forfaits,
Si l'horrible Marat est le dieu qu'on encense,
La dure ingratitude, ô déplorable France,
Sera pour la vertu le plus cher des bienfaits.
Les pénibles travaux, pères des grands succès,
N'étonneront point sa constance ;
Non, la mâle vertu ne les craindra jamais :
Elle craindra la récompense.