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Pierre-Laurent Carré

Sexe : Homme
Année et lieu de naissance : 1758 (Paris)
Année et lieu de décès : 1825 (Toulouse)
Titre :

Famille

Fils de Pierre-Joseph Carré, professeur de grammaire au Collège de la Marche à Paris.

Formation / Études

Université de Paris , où il effectua des études de littérature.

Parcours / Carrière

Description

Disciple de Delille, qui accrut son goût pour la poésie latine, Carré, une fois ses études effectuées à l'université de Paris, enseigna quelques temps et fréquenta surtout les salons parisiens, dont celui de Jacques-Jean Le Couteulx du Molay au château de Malmaison. Il fut ensuite appelé à Toulouse pour enseigner à la chaire de rhétorique du Collège royal.
Versificateur avant le déclenchement de la Révolution, il fut l'auteur, entre autres, d'un Poème sur la mort de Léopold Brunswick, d'une pièce en vers chantant les louanges du roi de France pour son action en faveur de la guerre d'indépendance américaine, ou bien encore d'une ode au Muséum français (1786), célébrant la décision de Louis XVI de faire réaliser des sculptures des grands hommes de France et couronnée par l'Académie des Jeux floraux (dont il fut membre). Il s'essaya aussi à des traductions et à des discours en vers, recevant divers prix d'académies provinciales en récompense.

Description

À la suite de la suppression de sa chaire, conséquence des évènements révolutionnaires, Carré réussit à obtenir une place comme directeur d'une maison d'éducation possédée par une de ses connaissances.
Il continua à exercer sa plume en composant divers hymnes et odes pour les occasions révolutionnaires (fêtes, victoires,…), mais sans réel engouement, ni engagement supplémentaire.
Néanmoins sa production poétique fut reconnue en hauts lieux et lui permit de recevoir des secours financiers sous le ministère de François de Neufchâteau à l'Intérieur.

Catégorie

Catégorie

Sous-catégorie

Description

Sous l'Empire, Fontanes, devenu grand-maître de l'Université, l'appela à la chaire de littérature de la faculté des lettres de Toulouse.
En retour, Carré se fit un devoir de chanter les exploits de l'Empereur à la bataille d'Austerlitz, tout en s'impliquant grandement dans l'animation de l'Académie des Jeux floraux jusqu'à sa mort.

TAJAN, « Éloge de M. Carré » in Œuvres de P.-L. Carré, Paris, Trouvé, 1826, p. XIII-LII.