Louis-François Dubois

S'étant enthousiasmé pour la Révolution, Dubois quitta Lisieux, où il avait été membre du club des Jacobins local, pour Paris où il fréquenta Rouget de Lisle.
Il fut nommé, sous le Directoire, bibliothécaire de l'École centrale d'Alençon dans l'Orne en 1799

Avec l'avènement de l'Empire, c'est à des tâches plus politiques et administratives que Dubois dut se consacrer puisqu'il exerça la fonction de secrétaire du préfet de l'Orne de 1805 à 1812. La même année, il fut muté toujours au secrétariat d'un préfet, mais cette fois-ci auprès de celui du département italien de Trasimène, à Spolète, sous occupation française.
Sous la Restauration, Dubois se retira en Normandie où il composa des ouvrages sur des sujets divers et variés allant de l'histoire locale à l'agronomie et la botanique.
Sous la Monarchie de Juillet, il continuera d'occuper des fonctions politiques locales en tant que sous-préfet de Bernay en 1830, de Vitré en 1833 et finalement de Châteaulin en 1839.
On le retrouvera en 1844 comme secrétaire aux Archives nationales.

Le titre de certaines de ses œuvres poétiques laisse fortement supposer son appartenance à la franc-maçonnerie (Cupidon corrigé, ou L'Amour devenu franc-maçon (1800) ou bien La Paix, hommage maçonnique à Napoléon et à la victoire (1807)).