François-Joseph Gamon

Reçu avocat au parlement de Toulouse, on a aussi de Gamon une tragédie en cinq actes et en vers, Cléopâtre (1788).

Élu comme député suppléant de l'Ardèche à la Législative, Gamon fut appelé à y siéger comme député titulaire après la démission du député Valadier. Les électeurs le réélurent député de l'Ardèche à la Convention nationale, où il siégea avec les Girondins. Gamon fut alors décrété d'arrestation avec eux et dut s'enfuir en Suisse.
Réintégré en l'an III au sein de la Convention nationale, il fut élu de l'an IV à l'an VI député, toujours de l'Ardèche, au Conseil des Cinq-Cents, où il siégea parmi les modérés et eut des accointances avec les royalistes

Après brumaire an VIII, Gamon fut nommé membre du tribunal de cassation, puis juge à la cour d'appel de Nîmes. Il rejoignit ensuite le tribunal criminel d'Ardèche. S'étant remis à l'écriture dramatique, il composa une tragédie en vers, Beaurepaire, ou la Prise de Verdun par le roi de Prusse à la fin de 1792 (1806). Il fait publier également un recueil de ses poésies en 1803.
Destitué de tous ses postes sous la Restauration, Gamon reprit le chemin de l'exil en Suisse suite au décret contre les régicides en 1816. Il ne revint en France qu'en 1817 grâce au soutien de Boissy d'Anglas et se retira en Ardèche.