Couplets des Citoyens Radet et Desfontaines détenus à la maison d'arrêt de Laforce, adressés au Conseil de la Commune de Paris pour réclamer leur liberté auxquels le Conseil a applaudi, et dont il a arrêté l'insertion aux affiches et l'envoi au Comité de

Année de composition

1793

Genre poétique

Description

Sizains d'octosyllabes et d'hexasyllabes

Mots-clés

Paratexte

Texte

Air : On doit soixante mille francs

L'aristocrate incarcéré
Par ses remords est déchiré,
C'est ce qui le désole ; (bis)
Mais le patriote arrêté ;
De l'âme à la tranquillité ;
C'est ce qui le console. (bis)

Des mesures de sûreté,
Nous ont ravi la liberté,
C'est ce qui nous désole ; (bis)
Mais dans nos fers nous l'adorons,
Dans nos chants la célébrons,
C'est ce qui nous console. (bis)

Des lieux témoins de nos succès,
Hélas ! On nous défend l'accès
C'est ce qui nous désole ; (bis)
Mais dans nos vers c'est là le hic,
Nous propageons l'esprit public,
C'est ce qui nous console. (bis)

Pour nous encor la vérité
N'éclaire pas le Comité,
C'est ce qui nous désole ; (bis)
Mais en attendant ce beau jour,
Vous applaudissez au retour
C'est ce qui nous console. (bis)

 
 

Sources

BNF, 8 Ye 4117.