Edme-Bonaventure Courtois

Installé depuis 1776 à Arcis-sur-Aube (Aube), Courtois y était négociant.

Élu en 1791 député de l'Aube à l'Assemblée législative, Courtois avait été auparavant receveur du district d'Arcis-sur-Aube par l'entremise de Danton. Il vit son mandat renouveler comme député de l'Aube à la Convention nationale en 1792, où il siégera parmi les Montagnards et votera la mort du roi.
Participant activement à la chute de Robespierre en thermidor an II, Courtois intégra la Commission chargée d'examiner les papiers de l'Incorruptible et d'en faire le rapport à la Convention (dénaturant par la même occasion certaines pièces du dossier en les tournant à charge contre l'ancien dirigeant révolutionnaire).
Sous le Directoire, il occupa dès l'an IV la fonction de député du Gers, puis encore de l'Aube, au Conseil des Anciens.

Favorable au coup d'État de Bonaparte, Courtois entra au Tribunat d'où il fut exclu en 1801 pour des accusation de concussion. Jusqu'à la chute de l'Empire, il se retira alors dans sa propriété en Meuse s'adonnant à la bibliophilie et aux belles-lettres.
Exilé à Bruxelles suite au décret sur les régicides, il y décéda.