Jean-François Le Deist de Botidoux

Avocat et négociant dans le commerce de la toile dans la lignée de la tradition familiale, Le Deist de Botidoux s'adonnait aussi sur son temps libre aux lettres, notamment à la poésie.

Élu député suppléant du Tiers état de la sénéchaussée de Ploërmel en Bretagne, Le Deist de Botidoux signa le Serment du Jeu de Paume, remplaçant alors le député titulaire démissionnaire.
Membre des Jacobins, puis des Feuillants, avant de revenir aux Jacobins, il servit comme capitaine dans l'armée de La Fayette, avant de s'en éloigner en juillet 1792.
Mis en accusation pour ses sympathies avec certains députés girondins, il s'enfouit dans l'Ouest et intégra les rangs de la chouannerie, avant de signer le traité de paix de La Mabilais et de se retirer.

Devenu de 1799 à 1803, professeur d'histoire à l'école centrale de Saint-Brieuc, Le Deist de Botidoux se tint à l'égard des affaires politiques, bien qu'il se soit rallié au régime bonapartiste. Il occupa son temps à traduire des auteurs latins.
N'ayant en revanche pas cesser de pratiquer le commerce de la toile, Le Deist de Botidoux resta ainsi une des personnes les plus riches de la région.
Pendant la Restauration, il siégea à la Chambre des pairs.