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Jean-Baptiste Leclerc

Sexe : Homme
Année et lieu de naissance : 1756 (Angers)
Année et lieu de décès : 1826 (Chalonnes-sur-Loire)
Titre :

Famille

Issu d'une modeste famille de bourgeoisie de robe angevine.
Fils de Vincent-Honoré-Augustin Leclerc, huissier audiencier au consulat d'Angers, et d'Anne Lemaistre.
Époux de Marguerite-Louise Thouin (1758-1831), fille d'André Thouin (1742-1824), botaniste et administrateur du Muséum d'histoire naturelle.
Père d'Oscar Leclerc-Thouin (1798-1845), conseiller général du Maine-et-Loire, professeur de botanique au conservatoire des Arts et Métiers et membre ainsi que secrétaire perpétuel de la Société royale d'agriculture.

Formation / Études

Collège de l'Oratoire, puis études de droit à l'université d'Angers.

Parcours / Carrière

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Description

Diplômé de droit civil et canon à l'université d'Angers en 1775, Leclerc obtint un poste de conseiller en l'élection d'Angers en 1781. Bien intégré dans le réseau académique de l'Anjou, il fut ainsi reçu en 1786 à l'Académie d'Angers.

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Profession

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Profession

Description

Cette notabilité participa à son élection comme député suppléant du tiers de la sénéchaussée de l'Anjou aux États généraux en 1789. L'année suivante, il fut finalement élu comme député du Maine-et-Loire à la Constituante. Son mandat fut reconduit sous la Convention nationale, où il siégea dans la Plaine comme représentant du Maine-et-Loire et vota la mort de Louis XVI. Toutefois en 1793, il démissionna de ses fonctions de conventionnel après les journées de juin contre les Girondins. Ce geste lui coûta une arrestation et un emprisonnement pendant la Terreur à la prison de l'Abbaye en janvier 1794.
Un temps employé au bureau des Musées au sein du Comité d'Instruction publique en 1795, Leclerc renoua avec des fonctions électives la même année comme député du Maine-et-Loire au conseil des Cinq-Cents, fonction qu'il occupa jusqu'au 18 brumaire, en étant, entre autres, membre de la commission des institutions républicaines en 1797. 

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Profession

Description

À l'avènement du Consulat, Leclerc gagna les suffrages des électeurs du Maine-et-Loire pour siéger en tant que membre du Corps législatif jusqu'en 1802. L'année suivante, il fut nommé à la Légion d'honneur.
Le retour des Bourbons signa la fin de sa carrière politique et l'obligea à fuir en exil à Liège, comme régicide, de 1816 à 1819. Ce ne fut qu'à la faveur de l'autorisation de Decazes en 1819, qu'il put rentrer en France.

http://data.bnf.fr/12176100/jean-baptiste_leclerc/

BIARD Michel, BOURDIN Philippe et LEUWERS Hervé (dir.), Dictionnaire des Conventionnels (1792-1795). Tome 2 (J-Z), Ferney-Voltaire, Centre international d'études du XVIIIe siècle, 2022, p. 713-714.

LEMAY E.H. (dir.), Dictionnaire des Constituants (1789-1791). Tome 2 (L-Y), Oxford, Voltaire Foundation, 1991, p. 565.

MARTIN Xavier, « Jean-Baptiste Leclerc : un républicain angevin sous le Directoire », in Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 99, numéro 4, 1992, p. 325-336.