Fabien Pillet

Monté à Paris très jeune, Pillet intégra l'administration et commença à composer quelques chansons et épigrammes insérées dans le Mercure de France.
Il rédigea aussi quelques articles pour le journal Les Affiches de l'abbé Aubert.

Lorsque survint la Révolution, Pillet n'en fut pas le plus ardent défenseur. En effet, il en critiqua le cours dans les Actes des Apôtres et dans le Journal de la Cour.
Employé dans les bureaux de la Comptabilité nationale, puis dans ceux du ministère de l'Intérieur, Pillet en fut exclu après le coup d'État du 18 fructidor an V mené par le Directoire et se cacha pour éviter la proscription.

Rallié à Napoléon, Pillet devint rédacteur au Journal de Paris dirigé par Roederer. Il occupa par la suite divers postes administratifs : secrétaire général de la direction de l'Instruction publique, chef du bureau des théâtres au ministère de l'Intérieur, chef du bureau des collèges royaux au même ministère, puis à l'Université, enfin chef du bureau des bourses royales et des livres classiques au ministère de l'Instruction publique.
Pillet fut mis à la retraite en 1833.