Gabriel Bouquier
Affiliation
Famille
Fils de Guillaume Bouquier, marchand et bourgeois de Terrasson, et de Pétronille Teilhet.
Formation / Études
Parcours / Carrière
Période
Catégorie
Description
Peintre formé en province, il monta sur Paris pour s'intégrer à la vie artistique en 1772. Ayant effectué un voyage de trois années en Italie de 1776 à 1779 pour parfaire son art, il s'installa à Bologne puis à Rome.
À son retour en France, il fut reçu à l'Académie de peinture de Bordeaux. C'est à cette occasion qu'il composa un poème intitulé Les Charmes de la peinture.
Devenu subdélégué de l'intendance de Guyenne, il se chargea de rédiger les cahiers de doléances du Tiers de la paroisse de Terrasson.
Période
Catégorie
Description
Élu député de la Dordogne à la Convention nationale, où il siégea parmi les Montagnards et vota la mort de Louis XVI, il fut également membre du Comité d'Instruction publique.
À côté de ses activités législatives, il eut le temps de composer en collaboration avec Moline une « sans-culottide dramatique en 5 actes et en vers » nommée La Réunion du 10 août, ou l'Inauguration de la République française représentée à l'Opéra national le 5 avril 1794, aux frais de la République.
Ayant rejoint son Périgord natal après le 9 Thermidor, il se retira de la vie publique et tenta de se faire oublier.
Période
Catégorie
Description
La mise en place du Consulat et de l'Empire conduisit Bouquier vers un regain d'intérêt pour la religion catholique pour laquelle il écrivit des œuvres poétiques apologétiques telles que La Mort d'Abel et l'Élévation de la sainte Hostie.
Sources
https://data.bnf.fr/fr/12522794/gabriel_bouquier/
BIARD Michel, BOURDIN Philippe et LEUWERS Hervé (dir.), Dictionnaire des Conventionnels (1792-1795). Tome 1 (A-I), Ferney-Voltaire, Centre international d'études du XVIIIe siècle, 2022, p. 150-152.