Affiliation
Famille
Fils de Jean-Félix Faulcon (1713-1782), sieur de la Fenestre, avocat, juge-consul, imprimeur de l'Université, de l'Évêque et du Roi en la ville de Poitiers, et de Jeanne Barbier.
Époux de Marie-Françoise Coullaud, fille d'un marchand négociant de soie et juge consul à Poitiers.
Formation / Études
Parcours / Carrière
Période
Catégorie
Description
Ayant acheté en 1782 une charge de conseiller au présidial de Poitiers et ainsi renoncé à la carrière d'imprimeur offerte par son père, Faulcon de la Parisière n'en délaissa pas pour autant les lettres, pratiquées durant ses études, en intégrant la société littéraire locale et en y composant discours et pièces en vers de nature diverse.
Période
Catégorie
Description
Élu député suppléant pour le Tiers État de la généralité de Poitiers aux États généraux, il signa le Serment du Jeu de paume et siégea ensuite comme titulaire à l'Assemblée constituante après le décès d'un collègue. Intervenant très peu à la tribune, Faulcon en profita pour rédiger des notes historiques, participer à différents journaux et composer de la poésie.
Suite à la dissolution de l'Assemblée constituante, il s'en revint dans ses terres poitevines pour faire partie quelques temps de la municipalité de Poitiers.
C'est sous le Gouvernement révolutionnaire qu'il dut se cacher, car recherché comme suspect. Durant sa retraite forcée, le poète reprit la plume de plus bel pour chercher un exutoire et pour exprimer toute sa rancœur face à la situation politique du moment ; rancœur que l'on retrouve notamment dans son Robespierrisme, poème, suivi du Maratisme et de quelques épitaphes révolutionnaires (an III). Faulcon ne reparut qu'en vendémiaire an IV (octobre 1795) avec son élection au Conseil des Cinq-Cents pour le département de la Vienne.
Période
Description
Favorable au coup d'État de Bonaparte, Faulcon de La Parisière fit son entrée au Corps législatif, avant qu'en 1804 Napoléon ne refuse sa candidature au Sénat conservateur.
Faulcon avait tout de même eu les honneur de se voir reconnaître pour ses qualités littéraires en étant élu comme membre correspondant de l'Institut national. Gratification à laquelle vinrent s'ajouter son entrée dans l'ordre de la Légion d'honneur et son élévation au rang de Chevalier de l'Empire.
Au retour des Bourbons sur le trône, Faulcon fut nommé par Louis XVIII pour participer à la rédaction de la Charte avant de définitivement retourner dans le Poitou s'adonnant à l'écriture et à la versification.
Oeuvres
Sources
http://data.bnf.fr/12449413/felix_faulcon/
ALAPHILIPPE Marjorie, « Homme politique et poète : une vie de vers. Pratique et production poétiques chez Marie-Félix Faulcon (1758-1843) », Sociétés & Représentations, vol. 39, no 1, 2015, p. 177‑195.
LEMAY E. H. (dir.), Dictionnaire des Constituants (1789-1791). Tome 1 (A-K), Oxford, Voltaire Foundation, 1991, p. 350-351.