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Claude-Marie-Louis-Emmanuel Flins des Oliviers (Carbon de)

Sexe : Homme
Année et lieu de naissance : 1757 (Reims)
Année et lieu de décès : 1806 (Vervins)
Titre :

Famille

Fils d'un maître des eaux et forêts de Reims (selon Chateaubriand).

Formation / Études

Collège et université de Reims où il réalisa des études de droit.

Parcours / Carrière

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Profession

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Profession

Description

Auteur de divers poèmes célébrant soit la monarchie avec son Ode sur le sacre de Louis XVI (1775) ou son Ode sur la naissance du Dauphin (1782), soit les grands hommes du moment et de la République des Lettres avec son Voltaire (1779) (poème qui fut lu à la loge maçonnique des Neufs Sœurs à laquelle il appartenait), Flins des Oliviers apparaît surtout comme un littérateur dilettante. S'il put se permettre de composer des vers et de les envoyer à divers périodiques spécialisés, tel que l'Almanach des Muses, c'est qu'il pouvait jouir, à côté de ses activités littéraires, de sa charge de conseiller auprès de la Cour des monnaies de Paris, charge achetée par son père. Il semble surtout, aux dires de Chateaubriand dans ses Mémoires d'outre-tombe, qu'il ait vécu au-dessus de ses moyens.
Ce même Chateaubriand nous apprend que Flins des Oliviers fréquentait le salon de Delisle de Sales (où les deux s'étaient rencontrés), ce qui lui permit d'entrer en relation avec Parny, Lebrun, La Harpe, Chamfort, Ginguené et Fontanes.

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Description

La Révolution ayant supprimé sa charge et les revenus attenants, Flins des Oliviers se tourna alors vers le théâtre et le journalisme. Il fit ainsi monter sur les planches sa comédie en un acte, Le Réveil d'Épiménide à Paris (1790), pièce ayant rencontré le succès. Il collabora également aux journaux Le Modérateur (tenu par Fontanes) et Les Voyages de l'opinion. En parallèle, Flins des Oliviers continua de produire et de faire parvenir à l'Almanach des Muses et à la Décade philosophique des pièces de vers, tout en restant actif au théâtre, dans la veine comique, avec Le Mari directeur, ou le Déménagement du couvent (1791) et La Jeune hôtesse (1791).
En 1797, sans que l'on sache trop pourquoi, il fit retraite dans un presbytère acheté à Sermiers près de Reims.

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Profession

Description

Sous l'Empire, Flins des Oliviers reçut de Napoléon I, par l'entremise de Fontanes, un poste de commissaire impérial auprès du tribunal de Vervins, où il mourut.

http://data.bnf.fr/11895125/claude-marie-louis-emmanuel_carbon_de_flins_des_oliviers/

CHATEAUBRIAND François-René de, Mémoires d'outre-tombe, Livre V, Chapitre 5, « Gens de lettres ».