François-Auguste Parseval de Grandmaison

Parseval de Grandmaison débuta sa carrière comme peintre, après avoir suivi les enseignements de Suvée, mais ne rencontrant pas les succès escomptés, il se rabattit sur la poésie et reçut dans ce domaine les encouragements de Delille.

Vivotant avant de finir totalement ruiné pendant la Révolution, Parseval de Grandmaison vit sa bonne étoile revenir le jour où, suite au refus de Lemercier, il fut choisi aux côtés d'Arnault pour participer comme poète à l'expédition du général Bonaparte en Égypte. Il put ainsi chanter les louanges du jeune et ambitieux militaire, notamment à l'Institut d'Égypte au Caire, dont il fut membre.
Parseval de Grandmaison fit partie du petit nombre de personnes prises par Bonaparte à bord de la frégate Le Muiron lors de son retour en France.

Bonaparte reconnaissant nomma Parseval de Grandmaison au conseil des prises maritimes en 1800. Ce dernier, en retour, continua dans la voie de thuriféraire du régime impérial scandant les grands moments du règne de poèmes de circonstance comme son Dithyrambe à l'occasion du mariage de Napoléon (1810) ou son Chant héroïque pour la naissance du Roi de Rome (1811).
1811 vit son élection à l'Académie française en remplacement de Saint-Ange.
Sur la fin de sa vie, Parseval de Grandmaison s'attela à une épopée en vingt chants ayant pour sujet l'expédition d'Égypte, mais qui ne vit jamais le jour.